mercredi 20 mars 2013

Le loup/bar en mer du nord :

 
Récit relatant ma dernières sorties en mer du nord !!!!
Photos de mes dernières sorties  
 

 
J’ai rendez-vous à l’aube avec deux amis pécheurs. Comme à chaque fois, nous faisons le point ensemble sur la stratégie qui guidera notre journée avant de prendre le large.
Pour faire les bons choix, nous dépendons du climat (précipitations, force et orientation du vent,…) mais aussi et surtout de l’horaire et de la force de la marrée !
En effet, la plupart de nos techniques de pêche s’appuient sur les courants.
C’est donc principalement les marrées qui décideront du déroulement de notre journée !

Ca y’est, nous quittons le port, le cap est mis ! Le GPS nous guide tout droit sur notre première épave du jour.
Nous profitons du temps libre pour monter nos cannes en fonction des conditions du jour.

Cette fois nous y sommes ! Nos cannes sont fin prêtes ! La tension monte…Le poste est en vue ! 100m avant l’épave nous coupons les moteurs pour entamer notre première dérive.
 Chacun descend le plus vite possible son leurre en espérant avoir fait le bon choix.
 Pour ma part, avec 20m de fond et une marée de 70+, ce sera un shad rose de 4’’ sur TP de 60g.
Le silence règne, la concentration est maximum.
Le but étant de s’appliquer à manier son leurre au plus près du fond sans le laisser s’accrocher dans l’épave…
Et comme dans toutes pêches, d’y parvenir en utilisant un minimum de lest de façon à rendre le leurre le plus naturel que possible.
L’échosondeur se teint de rouge.
Super, la dérive est bonne, c’est l’épave qui se dessine sous nos pieds.
Après quelques secondes, mon voisin enregistre une touche ! « Décroché ! »
C’est bon signe ! Ils sont là !
Dans la seconde qui suit c’est mon tour. Yes !
 

 
 Cette foi il ne se décrochera pas. Et c’est un bar d’un bon kilo qui ouvrira le bal.
Nous décidons de refaire une dérive pour confirmer leur présence
. Cette foi chaque pécheur en prendra un. Génial, la journée s’annonce bien !!
  




D’après notre expérience, nous savons que les bars s’adaptent très vite et si nous multiplions les passages au dessus d’eux, ils finiront par garder la bouche fermée.
 


Toutes les conditions sont réunies pour utiliser une autre technique beaucoup plus discrète, la pêche à l’ancre.
 


Cette technique consiste à immobiliser le bateau à bonne distance de l’épave et d’y pécher au leurre. (LS ou jig)
C’est pour ma part la pêche la plus technique que je connaisse (eau douce et salée confondues)
L’épave est là, devant nous, à plus de 80m et par 20m de fond ! Il faut donc libérer le fil et laisser le courant prendre une immense bannière!
 


 
Régulièrement, refermer le pick-up pour tendre la bannière et permettre au leurre de se diriger vers l’épave.
Voilà, je suis en place, j’ai senti quelque chose dans la ligne !
Soit c’est un poisson, soit l’épave, mais dans les deux cas ça m’informe que je suis dans une zone intéressante. Sans attendre j’enregistre un nouveau choc dans la canne, je ferre.... OUI ! C’en est un, et un beau !
 Le combat doit être sans cadeau. Une seule erreur et le bar ira couper la ligne dans les reliefs du fond !
  




Après l’avoir sorti en force de la zone dangereuse…Je peux légèrement calmer le rythme pour récupérer les 100m de fil qui nous séparent !
OK, je l’ai ! Un poisson magnifique qui passe les 4kg !!
Profitant de cette réussite, nous échangeons nos ressentis pour que chacun puisse affiner sa technique. (Malgré le courant soutenu, je descendrai ce jour là jusqu’à des TP de 21g !!)

Nous voilà maintenant tous prêts à leurrer les plus gros carnassiers qui occupent notre aire de jeu du jour !
Ce sera chose faite…Pendant 2h chacun aura le bonheur de prendre plusieurs spécimens.
J’aurai le plaisir de prendre les trois plus gros bars de la journée 4.8kg, 5kg, et 5.5kg (qui est jusqu’à présent mon record personnel).
 


A présent c’est l’étale, il est temps de partir car sans courant cette pêche est impossible.
Deux d’entre nous monteront un poisson nageur pour faire quelques passages au dessus de l’épave et prendre encore quelques petits sujets avant de quitter définitivement la zone.
La journée avance vite, très vite ! Nous décidons de naviguer vers une autre épave qui se trouve sur le chemin du retour pour clôturer la journée par une autre technique. La pêche au vif.
Un petit détour vers un banc de sable nous procurera quelques lançons et maquereaux.
Nous voilà sur la zone, tous équipé d’un beau vif.

Nous n’y feront que quelques dérives, juste pour le plaisir d’avoir varié les techniques.
Le soleil se couche, et malgré l’épuisement
 c’est avec un grand sourire que nous regagnons le port.
Ce sourire ne nous quittera plus de la soirée. Une si belle journée de pêche, partagée avec des amis, c’est la meilleure des thérapies !
Debusschere Mathieu

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